
Les fidèles de Terre de Missions ont accueilli chaleureusement le père Justin Kette lors de la célébration dominicale du 19 juillet en l’église Saint-Gall de Weitbruch, marquant ainsi son départ pour sa terre natale, la Centrafrique.
C’est dans une église décorée aux couleurs de ce pays d’Afrique que cet « au revoir » teinté d’émotion a été concélébré par le père Séraphin représentant des Missions (SMA) et par Monseigneur Nestor Nongo, évêque du diocèse de Bossangoa. Ce dernier en présidant cet office d’adieux pour son compatriote, a tenu à mettre en valeur un même vécu, car il y a une dizaine d’années lui-même quittait cette communauté attachante, lors de sa nomination par le pape comme responsable d’un diocèse de leur pays.
Lecteurs, chorales, sacristains, bénévoles des cinq villages concernés (Weitbruch, Gries, Kurtzenhouse, Niederschaeffolsheim, Harthouse) ont été mis à l’honneur lors de différents temps forts, par Marie Jeanne Durel, responsable de la liturgie (EAP). Celle-ci avait également organisé une procession d’offrandes colorées où les catéchistes Nicole, Marie Françoise, Geneviève, Danielle, Mélanie, Sophie ont souligné toutes les belles qualités du père Justin, qui ont motivé leur engagement en paroisse.
Durant les huit années passées comme responsable de la communauté de Terre de Missions, père Justin a su créer des liens avec les différentes personnalités civiles et associatives qui, par leur présence, lui ont manifesté la considération qu’ils lui portaient.
Les élus locaux des différents villages, le représentant de l’église protestante de Weitbruch, Myriam Bidal animatrice de zone, les représentants des conseils de fabrique, des conseils pastoraux, tous, ont tenu à être présents.
Cette cérémonie ne pouvait s’achever sans d’amicales interventions dont celle de Jean-Claude Gottri, président du conseil de fabrique qui a remercié père Justin d’avoir « su si bien partager nos peines et nos joies » en demeurant « un homme serein, confiant, optimiste et surtout heureux de son ministère ». Il a conclu en soulignant que toute la communauté se sent désormais « un peu comme les apôtres après le départ de Jésus ».