Les Sacrements

Le Baptême

Le Seigneur lui-même affirme que le baptême est nécessaire pour le Salut (Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (Mt 28, 19-20). Le baptême est le fondement de toute la vie chrétienne et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Tout être humain non encore baptisé est capable de recevoir le baptême, enfant comme adulte. Il ne faudrait donc pas priver les enfants de recevoir la grâce inestimable de devenir enfant de Dieu par le baptême.

Le Premier Pardon et la Première Communion

  • Premier Pardon : Sacrement de la réconciliation

Pour les enfants, il est parfois difficile de faire la paix et de se réconcilier avec les autres. Mais tout amour et tout pardon viennent de Dieu qui nous aime. L’année précédant la première communion est consacrée à la préparation du sacrement de la réconciliation. La première confession est une démarche personnelle de l’enfant et a lieu au cours d’une célébration que l’on appelle Fête du Premier Pardon.

  • Première Communion : Sacrement de l’eucharistie

La première communion se déroule l’année qui suit la fête du premier pardon. C’est recevoir pour la première fois le sacrement de l’eucharistie. Les enfants partagent ensemble le Pain de Vie autour de la table du Seigneur. Ils prennent conscience que Jésus est tout proche d’eux et les aide à être meilleurs.

La profession de Foi

La profession de Foi n’est pas un sacrement de l’Église, même si elle est un moment important, un temps fort. Par elle, le jeune s’engage devant la communauté et devant Dieu. Elle constitue une étape de la vie chrétienne sur la route qui mène au sacrement de la Confirmation. Ce temps est accordé à chaque jeune pour approfondir sa foi afin de mieux vivre en communauté.

La Confirmation

La confirmation accomplit le don du baptême. C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actes.

Le sacrement du Mariage

Dans la foi chrétienne, le sacrement du mariage correspond au sacrement de l’Alliance. De la même façon que Dieu fait alliance avec son Église, c’est-à-dire avec son peuple, l’homme et la femme font « alliance » et échangent leur consentement pour ne former plus qu’un, jusqu’à ce que la mort les sépare. Les fiancés rencontrent d’abord le prêtre puis suivent la préparation au mariage mise en place dans la communauté de paroisses.

L’onction des malades


L’extrême-onction, qu’on peut appeler aussi et mieux l’onction des malades, n’est pas seulement le sacrement de ceux lui se trouvent à la dernière extrémité. Aussi, le temps opportun pour le recevoir est déjà certainement arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse.


Constitution Sur La Sainte Liturgie, Sacrosanctum Concilium, n.73

L’onction des malades est un sacrement, un don particulier de l’Esprit Saint qui aide à envisager l’épreuve de la maladie, de la souffrance et de la mort plus sereinement. Dans ce sacrement, on demande le réconfort, la paix et le courage (Jc 5,13-15). Le sacrement des malades peut être reçu par toute personne malade, et toute personne au seuil d’une opération importante. En cas d’aggravation de la maladie, il peut être réitéré. Seul le prêtre peut administrer l’onction des malades. La tradition de l’Eglise rapproche l’onction des malades de la communion au Corps du Christ donné comme viatique : « À ceux qui vont quitter cette vie, l’Église offre, en plus de l’Onction des malades, l’Eucharistie comme viatique » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n.1524).

La célébration de l’onction des malades est généralement précédée du sacrement du pardon (la confession). Elle comprend l’imposition des mains et la prière sur les malades. Dans notre communauté de paroisses, une célébration de l’onction des malades est organisée à l’attention des malades, des personnes âgées et de tous ceux qui veulent implorer secours et réconfort de Dieu. Et pour chaque personne malade, la famille peut solliciter le prêtre à tout moment pour recevoir l’onction des malades.